Yasujiro Ozu - Collectie

Yasujiro Ozu – Collectie

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Yasujirô Ozu (1903-1963) est l’un des plus grands réalisateurs de tous les temps. Son oeuvre est une source d’inspiration pour beacuoup de cinéastes de premier plan tels que Martin Scorsese, Jim Jarmusch, et Wim Wenders. Ozu était un grand pionnier, tant en termes de technique que de forme, ou encore de narration. Cependant, il doit aussi son statut de légende à la résonance émotionelle sans égal de ses films, ainsi qu’au regard particulièrement attentif qu’il portait à l’amour et aux liens familiaux au sein d’une sociéte japonaise en plein changement.

Un project de restauration en collaboration avec le musée du film d’Amsterdam EYE rassemble quatre films qui vous permettront de découvrir un Yasujiro Ozu au sommet de son art.

La dernière tentations des Belges

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Jan est un artiste provocateur qui a connu divers degrés de réussite avec ses œuvres d’art, les femmes et ses nombreuses tentatives de changer le monde. Marie, sa fille unique, lui reproche d’avoir été durant son enfance un père absent, toujours embarqué dans de folles aventures. Aujourd’hui, au bord d’un précipice, ils ont beaucoup à se dire …

Réalisateur Jan Bucquoy au sujet de son film: « Quand ma fille Marie s’est suicidée une partie de moi est morte avec elle. Je ne perdais pas qu’elle, mais aussi l’usage et le mode d’emploi du monde. Je ressentais le même vide qu’à la mort de ma mère. Cela n’avait rien à voir avec la perte de l’amour d’une femme qui peut aussi vous amener au désespoir le plus absolu. Non, c’est autre chose, c’est se sentir vraiment seul, nu devant la question fondamentale « est ce que la vie vaut la peine d’être vécue? ».

Faire ce film fait partie de ce moment d’accalmie devant l’absurdité de la vie. C’est un pied de nez en quelque sorte au destin fatalement dramatique qui nous attend. Faire ce film pour moi est une façon de ressusciter ce qui a été anéanti. Il y aura de l’amour, des courses cyclistes, de la poésie surréaliste, du partage, des sosies de célébrités faute de mieux, et de l’humour, surtout de l’humour. »

Béla Tarr – Collectie

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Béla Tarr est peut-être l’un des réalisateurs les plus influents de ces trente dernières années. Il a développé un style unique, obsédant, travaillant chaque plan avec un perfectionnisme obsessionnel. La tyrannie de son exigence esthétique aboutit à des films inclassables, que ne suffit pas à expliquer la dette présumée à Bresson, Ozu ou d’autres. Il a le génie d’entrainer son public dans un univers d’une beauté sombre et mystique, renforcée par une utilisation très personnelle de la durée, et peu d’auteurs ont une telle capacité d’envoûtement.

Cette édition 25e anniversaire contient l’opus magnum de sept heures Sátántangó, Le Nid familial, L’outsider et Perdition.

Fractures

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En Islande, dans un petit village rural de pêcheurs où Kristin, 45 ans, et sa fille de 15 ans Lilja s’installent chez les parents de la première, car elle est en plein divorce. Médecin, donc pragmatique, Kristin se retrouve vite complètement en dehors de sa zone de confort, car sa mère Johanna, voyante, la force à affronter les fantômes de son passé.

Le Sommet des Dieux

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A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux.

« Récompensé par un récent César, voici « Le sommet des dieux », un formidable film d’animation qui mêle aventure, grands questionnements et fracassante force esthétique… » – L’Echo

Close

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Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu’à ce qu’un événement impensable les sépare. Plein d’incompréhension, Léo aborde Sophie, la mère de Rémi. CLOSE est un film sur l’amitié et la responsabilité.

Nowhere

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Film d’Ouverture – Festival du film d’Ostende 2022

André, 55 ans, est un ancien conducteur de poids lourds qui occupe ses journées en rénovant un café pour routiers. Sa petite vie rangée se voit bouleversée lorsqu’il attrape Thierry en plein cambriolage. Touché par l’histoire de cet ado sans-abris, André décide de le prendre sous son aile et de l’aider à retrouver sa famille. Cette quête fera naître une amitié très forte entre les deux hommes qui se rendront compte qu’ils ont besoin l’un de l’autre pour parvenir à laisser le passé derrière eux.

 

L’Effet Marco

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Les Enquêtes du Département V : L’Effet Marco est le 5e volet de la saga « Département V » de l’auteur à succès Jussi Adler-Olsen! Une nouvelle vie est insufflée à la franchise du film danois avec un tout nouveau casting : Ulrich Thomson dans le rôle de l’inspecteur Carl Mørck et Zaki Youssef dans celui d’Assad.

Marco, un sans-abri, se fait arrêter par la police. Il possède le passeport d’un fonctionnaire disparu il y a peu après avoir été relaxé pour agressions pédophiles. L’inspecteur en charge de l’enquête bute face à Marco, silencieux et traumatisé. Bientôt, ce dernier prend la fuite…

 

 

Vitalina Varela

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Vitalina Varela, une Cap-Verdienne de 55 ans, arrive à Lisbonne trois jours après l’enterrement de son mari. Elle attendait son billet d’avion depuis plus de 25 ans.

Le Nid Familial (Családi tűzfészek)

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Entassée dans une masure, une famille élargie, en manque d’espace vital, se désagrège inexorablement. Tourné en seulement quatre jours Le Nid familial témoigne déjà d’un talent de mise en scène stupéfiant, quelque part entre Cassavetes, néoréalisme et documentaire.

L’outsider (Szabadgyalog)

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Un violoniste ombrageux et instable est en conflit permanent avec son environnement… Chez Bela Tarr, les relations humaines se délitent et se défont dans une atmosphère conflictuelle et anxiogène, déjà très sensible dans cette œuvre de jeunesse encore atypique (la couleur, chez lui, est presque une anomalie, et on ne la retrouvera plus par la suite). La rudesse du réalisme, renforcée par le travail systématique en plans rapprochés, a appelé la comparaison, avec les films de John Cassavetes.

Sátántangó (Le Tango de Satan)

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Dans un village perdu au coeur de la plaine hongroise, les habitants luttent quotidiennement contre le vent et l’incessante pluie d’automne. Dans la ferme collective
démantelée et livrée à l’abandon, les complots vont bon train lorsqu’une rumeur annonce le retour de deux hommes passés pour morts. Bouleversés par cette nouvelle, certains habitants y voient l’arrivée d’un messie, d’autres celle de Satan…

Sátántangó est l’adaptation du roman éponyme de l’écrivain hongrois László Krasznahorkai, acclamé par la critique lors de sa parution en 1985. Cette oeuvre est à l’origine de la fructueuse collaboration entre le cinéaste Béla Tarr et l’auteur, même si le film ne sera réalisé que bien des années plus tard – ils tourneront auparavant Damnation en 1987.

Lorsque les deux hommes se lancent dans la réécriture du roman pour le cinéma, ils font en sorte de conserver la dramaturgie et la structure originale – l’organisation en chapitres comme les extraits du livre lus en voix off. Cette entreprise pour le moins atypique nécessitera deux ans de tournage et aboutira in fine à cette oeuvre colossale qu’est Sátántangó, d’une durée de
sept heures trente. Béla Tarr va introduire toute la puissance du langage cinématographique au récit, mettant en avant les corps ou jouant avec les éléments comme la pluie, le vent ou la boue. Il déploie son film dans la durée, révélant ainsi toute son ampleur et sa force. Les mêmes scènes sont répétées, filmées d’un point de vue différent au cours d’une même unité de temps, en fonction des personnages.

Sátántangó peut se lire comme une puissante allégorie de l’effondrement du communisme. Les longs plans-séquences attestent du basculement d’un monde, mettant à jour le déclin matériel et spirituel de l’Europe. En révélant le quotidien de cette classe rurale qui évoque souvent l’univers pictural d’un Bruegel, des scènes festives de danse populaire aux plus triviales, Béla Tarr dresse le tableau d’une région désolée où les personnages répètent les mêmes gestes indéfiniment et vivent une existence immuable.

OEuvre totale qui ne laisse personne indifférent, Sátántangó est une expérience cinématographique hors du commun à vivre sur grand écran et à admirer dans une sublime restauration 4K !

Damnation (Perdition)

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Dans les décors désolés d’une Hongrie de crasse et de pluie, les élans affectifs de quelques paumés au bord du naufrage. Un lent poème à l’atmosphère de film noir, pour une expérience sensorielle aux antipodes du récit traditionnel, par le chef de file du nouveau cinéma hongrois.

Basic Instinct – Restored Version

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Nick Curran, inspecteur de police à San Francisco, enquête sur le meurtre d’une star du rock, Johnny Boz, tué de trente et un coups de pic à glace par une inconnue alors qu’il faisait l’amour. Nick apprend que le chanteur fréquentait Catherine Tramell, riche et brillante romanciere. Au cours de son enquête, il s’apercoit que les parents de Catherine sont morts dans un accident suspect, que son professeur de psychologie a été assassiné dix ans plus tôt à coups de pic à glace et qu’enfin, une de ses meilleures amies a, en 1956, tué ses trois enfants et son mari.

Un Monde

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Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté.  Une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école.

« Brillant, poignant, sensoriel » – ★★★★ Moustique

“La sensation au Festival de Cannes”
« Un travail d’immersion remarquable, porté par un scénario intelligent et de petits acteurs merveilleux de naturel. » – ★★★★ L’Avenir

“Dès la première scène, ‘Un Monde’ vous happe dans son univers et vous touche au coeur […] Un tour de force, une expérience immersive, à voir absolument en salle.” – ★★★★ Metro

« Exceptionnelle plongée dans le monde de l’enfance et de l’école. Maya Vanderbeque est inoubliable. » – Hugues Dayez, Rtbf

« Le film bouleverse et prend à la gorge. »
« Entièrement filmé à hauteur d’enfant, dans les pas de Nora, ce film de Laura Wandel (Les Corps étrangers) bouleverse et prend à la gorge. On vibre avec la petite fille, on tremble de son impuissance, de son mal-être, puis de sa rébellion… » – ★★★ La Libre

« Portée par des partis pris de mise en scène assez radicaux, une plongée immersive dans toute la violence du monde de l’enfance. » – Focus VIF – Étoiles : 7/10

“Une maîtrise impressionnante” – Télérama

« Par sa manière de diriger, de filmer, de raconter, de faire ressentir, la Belge Laura Wandel donne envie de la suivre dans son monde » – Le Soir

« Brilliant » – L’Echo

« Un trajet haletant, dont on ressort soulagé mais heureux. » – Le Soir Mag

Total Recall – Restored version

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Get ready for the ride of your life!
Le film culte de science-fiction TOTAL RECALL (1990) de Paul Verhoeven retrouve les salles belges dans une sublime version 4K restaurée numériquement à partir du 18 novembre. Ce succès au box-office américain, avec Arnold Schwarzenegger et Sharon Stone, était l’un des films les plus chers jamais réalisés au moment de sa sortie.

La planète Terre, 2048. Hanté par un cauchemar qui l’entraîne chaque nuit sur Mars, Doug Quaid s’adresse à un laboratoire, Rekall, qui lui offre de matérialiser son rêve grâce à un puissant hallucinogène. Mais l’expérience dérape…

Paul Verhoeven, c’est la critique sociale ensanglantée et l’humour délicieusement sarcastique (« Consider this a divorce! »). Avec Sharon Stone dans le rôle de la femme de Schwarzenegger qui mène une double vie, ainsi que Michael Ironside dans le rôle du savoureux méchant Richter. En plus de ce casting incroyable, Paul Verhoeven, le réalisateur, avait déjà connu un énorme succès à Hollywood quelques années auparavant avant avec Robocop. le film a été bien accueilli par la critique lors de sa sortie. La grande bande sonore est de Jerry Goldsmith (Chinatown, Star Trek, Planète des singes).

TOTAL RECALL est inspiré de la nouvelle « We can remember it for you wholesale » de Philip K. Dick – dont l’inspiration a également servi de base à cet autre film culte de science-fiction Blade Runner (Ridley Scott, 1982). Les co-auteurs Ronald Shusett et Dan O’Bannon ont déjà écrit Alien.

La restauration en 4K, à partir du négatif 35mm d’origine, a porté une attention particulière à la continuité des effets spéciaux. Total Recall a été l’un des premiers films à utiliser des images de synthèse, qui a reçu l’Oscar des effets visuels en 1991. La bande sonore originale, composée par Jerry Goldsmith, a également énormément bénéficié de la restauration numérique en Dolby Atmos.

Paul Verhoeven à propos de la restauration : « Je viens de voir la présentation en 4K de mon film et c’est absolument incroyable ce que Studiocanal et l’équipe de restauration ont fait. Vous voyez tellement de détails que cela semble tridimensionnel. Bravo ! »

La réédition de TOTAL RECALL s’inscrit dans le cadre de la collaboration de Lumière avec le Eye Filmmuseum d’Amsterdam. Le Eye Filmmuseum d’Amsterdam présentera un vaste programme sur Paul Verhoeven en 2021.

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Sélection officielle – Festival de Cannes 2020

« Josep » est un long-métrage d’animation, réalisé par Aurel, et écrit par Jean-Louis Milesi.

Février 1939. Complètement submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature de Franco, le gouvernement français parque ces Espagnols dans des camps de concentration où beaucoup d’entre eux vont périr faute de soins et de nourriture.
Dans un de ces camps, deux hommes, séparés par des fils de fer barbelés, vont se lier d’amitié.
L’un est gendarme, l’autre est Josep Bartolí (Barcelone 1910 – New York 1995), combattant antifranquiste et dessinateur.

« Une ode libre et inventive à la désobéissance. » – ⭐⭐⭐ 1/2 Focus VIF

Le film redonne vie aux dessins hantés de Josep Bartolí, hommage vibrant à un grand dessinateur.” – ⭐⭐⭐ La Libre

 

 

Peacemaker

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Peacemaker est un thriller politique passionnant, sur une équipe de diplomates finlandais travaillant dans une zone de conflit international, tout en résolvant les problèmes de leur propre passé. Située en Turquie, en Syrie et en Espagne, la série nous donne un aperçu du monde des pacificateurs, du commerce international d’armes et de leurs relations intimes avec les hommes de pouvoir.

Ann-Mari Koistinen est une négociatrice de paix finlandaise qui a récemment démissionné de son poste de conseillère de crise au ministère des affaires étrangères. Toutefois, les Nations unies lui ont demandé de diriger un processus de paix en Turquie. À mesure que les pourparlers de paix progressent, elle doit faire face à son passé, ce qui met en péril l’ensemble du processus des négociations de paix pour sa vie privée.